Affectation : les vœux des AESH doivent être respectés !

La fin de l’année approche et les personnels AESH s’inquiètent de leur affectation à la rentrée prochaine. La généralisation des PIAL et la mutualisation des moyens, qui ont considérablement dégradé les conditions de travail des collègues, ne font qu’accroître cette inquiétude.

L’affectation des collègues au sein d’un PIAL se fait sans aucune transparence, ni aucune règle, et la mobilité est quasiment impossible quand elle n’est pas imposée. Pour SUD éducation, les personnels AESH qui souhaitent exercer dans le premier degré doivent être affectés prioritairement dans le premier degré, et de même pour celles et ceux qui souhaitent travailler dans les collèges et lycées. De plus, la formation des personnels aux différents types de handicap, la stabilité des équipes et les contraintes géographiques doivent guider l’affectation des personnels.

Dans certains autres départements, les collègues AESH peuvent émettre des vœux de changement d’affectation d’une année sur l’autre. Pour garantir une égalité de traitement sur l’ensemble du territoire, SUD éducation est intervenu à plusieurs reprises auprès du ministère pour porter sa revendication d’un droit à la mobilité interdépartementale et intra-départementale pour les AESH.

En attendant, parce que la conquête de nouveaux droits est un combat de longue haleine, notre syndicat est intervenu auprès des DSDEN de Lorraine pour demander la mise en place d’une procédure de vœux d’affectation pour la rentrée 2024 pour les AESH de la Lorraine comme cela se fait à d’autres endroits.

Vous trouverez le courrier que nous avons adressé au recteur, aux DSDEN et aux SDEI ci-dessous. Il s’agit simplement que le service départemental de l’école inclusive adresse un courriel aux collègues AESH pour que celles et ceux qui souhaitent changer d’affectation puissent le demander pour la rentrée 2024 et que les critères d’affectation soient transparents. Nous vous tiendrons informé·es des réponses qui nous seront faites et des avancées sur la question.

AESH : un vrai statut, un vrai salaire, une vraie formation !